La gardienne de La Cabane
Sandrine Strobino est responsable de la nouvelle scène itinérante de Crans-Montana, La Cabane. Depuis un an, elle travaille à la promotion de cet outil original, conçu pour accueillir et faire voyager les projets culturels régionaux.
Après trois premières sorties à Randogne, Montana-Village et Crans-Montana, La Cabane tient-elle ses promesses ?
Oui, la formule plaît ! Nous ne sommes qu’au début de l’aventure, il faut du temps pour faire connaître cette infrastructure originale. Le public qui l’a découverte a été séduit. Les professionnels de la culture repèrent son potentiel et se montrent intéressés. Les écoles pourraient l’emprunter pour des ateliers théâtraux. Je suis aussi en contact avec les différentes sociétés locales pour leur rappeler que cette possibilité existe : La Cabane leur est particulièrement destinée.
Quel rôle jouez-vous dans cette aventure ?
La concierge d’une salle communale mobile… disons plutôt, la gardienne de La Cabane ! Je suis là pour faciliter l’accès à la structure et en faire la promotion. La Cabane n’a pas de programme, car la Commune de Crans-Montana n’est pas organisatrice d’événements. Mais elle se déplace là où on la demande.
Quelles sont les conditions de location ?
Tous les projets culturels sont les bienvenus, qu’ils viennent d’artistes amateurs ou professionnels, d’associations d’ici ou d’ailleurs. Comme il faut transporter et monter la structure, nous demandons une installation pour au minimum deux jours dans un des villages de la région de Crans-Montana. La Commune apporte un soutien logistique et financier.
Quels sont les atouts de cette scène mobile ?
Son format intimiste et modulable qui invite à la créativité. Avec sa scène ouverte et son couvert pouvant abriter jusqu’à 50 spectateurs, c’est un vrai mini-théâtre. Son côté nomade permet d’aller à la rencontre du public sur la place du village ou de faire découvrir des endroits méconnus en pleine nature.
Vous êtes aussi une marraine pour La Cabane, vous veillez sur elle depuis sa conception. Votre rêve pour son avenir ?
Qu’elle trouve un rythme de croisière avec des rendez-vous réguliers qui reviendraient chaque année ou une production qui durerait plusieurs semaines. Son gabarit se prête à des représentations courtes et variées comme des festivals.